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Après quatre jours de navigation, nous arrivons à Manaus !
Au coeur de l'Amazonie, noyée dans des milliers d´hectares de jungle, cette ville a connu une belle période de prospérité pendant le boom du caoutchouc au 19ème siècle. Aujourd'hui, elle constitue une étape obligée lors d'un périple amazonien, ou sert de point de base pour des excursions dans la jungle.
Agathe est ravie de refouler la terre ferme ; Nico n'aurait pas refusé quelques heures de farniente additionnelles. Nous filons sans tarder sur la place principale.
Nous hésitons quelques instants à commander de la "tacaca", la spécialité locale : une soupe amazonienne chaude, à base de pâte de manioc visqueuse, piment, crevettes séchées et feuilles de "jambu". Le choix nous paraît un peu audacieux pour l'heure. Nous reportons cette découverte au lendemain et optons pour un classique "misto", l'équivalent brésilien du croque-monsieur.
Le lendemain, nous partons découvrir les charmes de Manaus… Nous déchantons rapidement : les rues sont désertes,et l'architecture locale n'est pas franchement enthousiasmante.
Seule trace de vie environnante : quelques chiens errants. Les rares vestiges de l'époque coloniale font peine à voir.
A midi, dans l'un des rares restaurants ouverts, nous sommes abordés par un sympathique Brésilien de Sao Paulo qui lui aussi découvre la ville. Il nous propose sans hésiter de partager sa minuscule pizza.
A noter au passage la conception amazonienne d'une "salade" : un agrégat d'ingrédients divers posés côte-à-côte. La salade elle-même est soigneusement isolé du reste... On repassera pour la sauce !
Nous flânons encore quelques heures : visite du musée de la ville, s'enorgueillissant de copies des principales oeuvres du Louvre et du musée d'Orsay, puis détour par l'opéra.
Le soir, nous retournons sur la place principale. Nous recontrons par hasard deux Argentins, présents sur le bateau les jours précedents. Ils voyagent depuis quelques mois en vivant de l'argent que leur permet de gagner la musique.
En leur compagnie, nous dégustons enfin la fameuse "tacaca", rapidement suivis par un groupe de francais rencontrés à l'auberge. La mixture - plus gluante, que nous l'imaginions - nous est servie dans des calebasses.
Chacun déguste sa soupe en silence, jusqu'à l'intervention de l'un des français, annonçant tout haut ce que chacun pense tout bas : " C'est dégueulasse !"
Le troisième jour, nous mettons à profit la matinée pour aller visiter le marché du port. Nous vagabondons quelques heures :
Enfin, nous nous dirigeons vers l'aéroport, très excités à l'idée de retrouver nos amis quelques heures plus tard, à Belem.
- comments
b.combourieu C'est sûr que le marché ne vaut pas ceux du Vietnam...
Aline Enfin la suite des aventures! La soupe au tapioca de mon enfance avait un peu la même tête ( sans la jolie couleur verte)