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Pour la première fois depuis notre atterrissage à Lima deux mois plus tôt, nous nous autorisons un trajet en avion pour rejoindre Belem. L'Amazone vue du ciel impressionne.
Nous sympathisons avec une Brésilienne francophone et francophile. A Belem, elle nous invite dans son taxi, afin de rejoindre nos amis au plus vite.
Nous retrouvons à l'auberge Claire, Flo et Antoine, arrivés quelques heures plus tôt. Quel plaisir de croiser des visages familiers après deux mois de voyage ! C'est parti pour un périple commun de trois semaines...
Nous allons prendre l'apéro sur le port, où une surprise nous attend : d'authentiques saucissons et fromages francais achetés la veille à notre attention !
Nous décidons de prendre un bateau pour l'ile de Marajo le lendemain et allons nous coucher de bonne heure - une bonne nouvelle pour Flo sur le point de craquer après ses deux caïpirinhas... Satané décalage horaire !
Située à l'embouchure de l'Amazone, Marajo est une île immense de la taille de la Suisse, que nos guides décrivent comme "sauvage" et "inexplorée". Dès notre arrivée à Joanes, l'un des trois villages de l´île, nous comprenons mieux ce qu'on entend par "sauvage" : cadavres de raies, charognards, ordures en provenance directe de Belem…
La baignade est déconseillée sur la partie gauche de la plage où pullulent de redoutables raies pastenagues dont la piqûre, dit-on, est insoutenable. Heureusement, les raies, disciplinées, ne s'aventurent pas à droite d'une ligne imaginaire que nous montrent les locaux !
Nous choisissons malgré tout de rester sur la berge. Nous croisons nos premières brésiliennes : le tanga n'est pas à la mode à Marajo. Tant mieux !
Malgré ces quelques ratés, nous passons une belle apres-midi en jouant aux cartes et en buvant des caipirihnas.
Le lendemain matin, nous nous levons à 6h pour un tour organisé dans la mangrove. La gérante de l'hôtel nous garantit l'observation d'innombrables animaux.
Confiants, nous embarquons au petit matin.
Malgré toute notre concentration, pas de macaques à portée d'objectif ! C'est tout juste si nous obtenons à la sauvette le cliché d'un toucan en plein envol.
Devant le maigre bilan de l'équipée, notre hôtesse se montre encore plus décue que nous : elle jure que nous verrons des singes avant le retour à l'hôtel, puis nous accompagne sur un nouveau site. La tension est palpable.
Après une traque d'une dizaine de minutes, nous découvrons le primate tant attendu : un petit singe capucin, qui sauve l'honneur de toute l'expédition.
Le bonheur qui se lit sur le visage de notre hôtesse fait plaisir à voir
Pour que la matinée soit parfaite, notre guide insiste pour nous montrer des "buffalos". La différence avec les Salers du salon de l'agriculture n'est pas flagrante.
Enfin, sur le chemin du retour, notre hôtesse nous annonce que le petit déjeuner à l'hôtel est offert ! Nico en demande la raison. " Votre ami a l'air décu.", répond-elle en désignant Antoine.
Le visage de celui-ci n'affiche pourtant rien de plus que son habituel pragmatisme corse. Qu'importe ; la méprise joue en notre avantage.
Après ce festin, nous sommes invités par notre hotel a bénéficier d'un second petit déjeuner, correspondant au prix payé pour la nuit. Nous nous apprêtons à décliner mais Claire, partie en reconnaissance, nous persuade du contraire.. "Ca a l'air délicieux !". Quelques minutes plus tard, nous sommes de nouveau attablés, bien forcés à terminer nos assiettes pour ne froisser personne.
Les crêpes au tapioca connaissent un succès mitigé. Les moins scrupuleux d'entre nous - nous tairons les noms - n´hésitent pas à les fourrer dans leurs poches pour les jeter plus tard ..
C'est donc le ventre plein que nous quittons l'île pour Belem. Nous enchaînons avec un bus de nuit vers Sao Luis, étape inévitable avant les plages de Jericoacoara.
Nous arpentons les marchés locaux, en nous efforcant de résister aux achats d'impulsion, comme ces engageantes bouteilles de "cachaça au crabe" :
La ville est un peu décrépie malgré le charme suranné des anciennes demeures coloniales.
L'Avenue Paço de Lumiar, les "Champs-Elysées" locaux, ne convainc pas vraiment.
Nous nous dirigeons le soir même vers Jericoacoara, la "perle du Maranhao", pour le véritable coup d'envoi de notre itinéraire balnéaire brésilien.
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Larmo Winch Su-perbe :)) Je précise que les caipi de Belem étaient rès fortes !