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Le Pantanal, vaste région du sud-ouest brésilien, est réputée pour la richesse de sa vie sauvage. C'est donc la boussole en main et le couteau entre les dents que nous y débarquons.
Nous choisissons une agence à Campo Grande, puis roulons de longues heures sur une route de terre. Ça sent l'aventure !
Nous déchantons en arrivant au camp. C'est un peu le paradis du Gringo : piscine, bar, terrains de foot et de volley, salle DVD et boutique de souvenir. L'ensemble est sous wifi !
Les animaux "sauvages" ont envahis le camp pour le plus grand bonheur des touristes, comme cette aventurière en botte de cow-boy :
Ici, c'est un toucan qui vient boire dans nos verres. Là, c'est un sanglier qui vient réclamer une caresse...
L'intégration des animaux est poussée à son paroxysme : un perroquet se dirige vers un robinet, l'ouvre d'un mouvement de bec rapide, puis s'abreuve jusqu'à plus soif !
Avant de s'envoler, l'animal n'oublie pas de refermer le robinet, sous les éclats de rire des touristes.
Heureusement, la nature reprend ses droits au delà de cet îlot de confort. Nous nous en rendons compte dès le lendemain, lors d'une excursion en bateau sur le fleuve.
Nous retrouvons les fameuses "capibaras", les plus gros rongeurs du monde, semblant issues du croisement d'un rat et d'une vache.. Nous en avions déjà croisées dans la jungle bolivienne.
Nous découvrons des animaux inédits, comme cette cigogne locale (le symbole du Pantanal), ce serpent d'eau, et, plus loin, une otarie géante.
Évidemment, l'ensemble est truffé de "jacares" (caimans) :
L'après-midi, nous partons à la pêche au piranhas. Forts de notre expérience bolivienne, nous humilions les autres gringos en remontant les premiers poissons.
Après quelques minutes, les environs sont envahis par les crocodiles, dont certains s'aventurent sur la berge. Nous sommes contraints à nous déplacer.
Nous trouvons un petit promontoire qui nous protège des reptiles. Nous pouvons les taquiner à loisir, en jouant au "pompon" avec le petit bout de viande au bout de nos cannes-à-pêche.
L'activité de termine par la préparation des piranhas que nous mangerons le soir-même. Détail horrible : le petit cœur des poissons, une fois dépecés, palpite encore sur la table pendant quelques minutes !
Le lendemain, nous laissons les activités nautiques pour un safari en voiture puis une marche en forêt. Nous voyons nos premiers singes du Pantanal.
L'un d'entre eux se soulage alors que nous le photographions ; le "projectile" ne passe qu'à quelques centimètres..
Nous terminons la balade dans ce qui pourrait être l'équivalent de la côte d'azur pour les crocodiles.
Pas de place pour étendre sa serviette !
Alors que la nuit tombe, le guide éclaire l'étang avec un grand rétroprojecteur. Le lac s'illumine, révélant les milliers d'yeux des caïmans. Saisissant !
Nous rentrons en voiture en balayant les environs avec le rétroprojecteur.
Nous manquons d'écraser une belle tarentule.
Quelques mètres plus loin, nous apercevons l'un des animaux les plus difficiles à trouver : un tapir ! Notre appareil n'a plus de batteries... mais ça ressemblait à peu près à ça :
Au camp, la découverte du tapir nous permet de rivaliser avec les chanceux de l'autre groupe qui ont aperçu un jaguar.
Nous passons la nuit au camp avant le trajet pour Bonito et ses rivières cristallines.
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