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Le trajet de 15h de la Paz à Tupiza est douloureux : odeurs humaines, sièges trop étroits, arrêts intempestifs, lumières éblouissantes, cris d'enfants… Mais bon… Comme l'a souligné Chris, notre flegmatique compagnon d'infortune : « Nous n'avions pas froid ».
En arrivant à Tupiza, nous sommes récompensés par des paysages dignes des meilleurs western-spaghettis.
Nous organisons le trek dans le Salar d'Uyuni pour le lendemain, puis partons à la recherche de chevaux afin de jouer aux apprentis cow-boys dans les canyons avoisinants.
Agathe, du haut de son « Galop 7 », se voit déjà en train de filer dans les canyons. Nico, dont l'expérience équestre se résume à d'inoffensifs tours en poneys dans les Alpes du Sud, s'imagine plutôt sur une monture docile, voire passive. Au final, Agathe montera un superbe étalon - sans doute le plus nerveux du groupe - tandis que Nico se verra attribuer « Esmeralda », une vielle jument, qu'Agathe traitera de « double poney ».
Quelques minutes plus tard, nous entamons notre virée dans l'Ouest bolivien. L'agence a prévu des chapeaux de cow-boy pour tout le monde.
Nous arrivons dans le « Canyon de los Machos », ainsi nommé à cause des formes vaguement phalliques des massifs rocheux.
Puis nous explorons le canyon. Les chevaux ne peuvent plus passer et nous devons continuer à pied.
De retour de cette petite excursion, une sieste réparatrice s'impose :
Sur le chemin du retour, nous accélérons le rythme. Agathe en profite pour galoper, tandis que Nico, ivre de fierté, réalise son premier trot.
Le soir, nous nous offrons une pizza arrosée de vins argentins et boliviens, puis une bonne douche chaude. Nous nous endormons assez excités, le Salar d'Uyuni nous attend !
- comments
b.combourieu Pardon pour l'erreur : 7ème galop et non 6ème comme j'ai dû le mettre dans un précédent comantaire
Flo Canon ! vous êtes mignons sur vos poneys
Larmo Winch Makay ou le John Wayne bolivien....bon on se chauffe en contemplant les mille merveilles exposées sur votre blog couplées des astucieux et non moins lyriques commentaires que nous n'aurions pu consulter en période de travail, notre incapacité à maitriser cette schyzophrénie entre les voyageurs qui sommeillent en nous et nos pâles obligations parisiennes étant périlleuse sur le plan phsysique. Bref, on est bouillant