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En arrivant à Sucre, nous n'avons qu'une idée en tête après le froid polaire d'Uyuni : profiter des températures plus clémentes avant même de visiter la ville.
Nous découvrons un hôtel avec un « roof top » - idéal pour se rapprocher du soleil - et nous restons toute l'après-midi sur la terrasse. En l´honneur du 14 juillet, l´hôtel propose une formule « soupe à l'oignon / tarte Tatin / verre de vin » que nous déclinons, les tarifs ayant été eux aussi adaptés à la norme française.
Le soir, petit moment de tristesse car nous devons quitter définitivement Max avec qui nous avons passé nos meilleurs moments depuis le début du voyage. Pour retrouver le moral, nous nous offrons un resto français !
Délicieux malgré quelques originalités pas forcément heureuses, comme ces pétales de roses disséminés dans la salade d'Agathe, sans doute dans l'espoir de rendre le plat romantique, donc français.
Le lendemain matin, nous visitons la « Casa de la Libertad », où a été ratifiée l'indépendance de la Bolivie, afin de parfaire notre connaissance de l´histoire du pays. Mais ce sympathique moment sera éclipsé par l'activité de l'après-midi, qui, nous n'en doutons pas, sera l'apogée de notre séjour bolivien, si ce n'est de l'ensemble de notre tour du monde : la visite du « Centre Cretaceo de Sucre », un parc d'attractions autour du thème des dinosaures !
L'émerveillement commence dès la place principale de Sucre, lorsque le rutilant bus de ramassage touristique vient nous chercher. Conformément à la thématique reptilienne du parc, une spectaculaire tête de tyrannosaure se dresse, menaçante, à l'avant du véhicule.
Les esprits chagrins auraient pu mettre en avant la forte concentration de familles péruviennes dans le bus, et y voir un signe inquiétant ; nous nous sentons au contraire rassurés, confortés dans notre choix d'une activité inédite, écartée à tort par la masse des touristes occidentaux.
Sur le site, les surprises s'enchaînent. De nouveau, une majestueuse tête de saurien trône au dessus du guichet qu'on atteint après avoir parcouru un long chemin sinueux, conçu sans doute en anticipation des longues queues de touristes.
Une fois rentrés, nous sommes invités à rejoindre le centre névralgique du parc : la « salle de projection ». Un documentaire sur l'extinction des dinosaures y est diffusé sur un superbe écran Philips 16 pouces. Le Futuroscope peut aller se rhabiller.
Dans l'enceinte du parc, nous voyons défiler les reproductions « grandeur nature » des dinosaures. Voyez le réalisme de cet « Elasmosaure » et de ce « Talarurus ». Qui peut prétendre les regarder sans réprimer un frisson ?
On saluera au passage la clairvoyance logistique des concepteurs du parc. Qu'importent les nuisances sonores et visuelles : l'usine de ciment avoisinante a dû fournir sans effort la matière première à ces réalisations.
Enfin, la visite se termine en apothéose avec la découverte d'authentiques traces de dinosaures de la période jurassique, sans doute à l'origine de la construction du parc. Et tant pis si ces merveilles archéologiques ne peuvent être approchées à moins de 300 m, soit deux fois la portée du zoom de notre Canon G12 : l'essentiel est de savoir qu'elles sont là !
Après ce voyage dans le temps, et avant le départ pour Potosi le lendemain, nous rejoignons Duncan pour un dernier resto.
Le patron nous concocte une fondue avec les fromages locaux, pendant que nous faisons du baby-sitting avec sa fille.
- comments
Aline Ahahahah super marrant de quoi vous inspirer pour monter un parc d'attraction en rentrant
Patrick HENRY Nico, çà te rappelle pas un peu le jeu des 7 familles à Serre Eyraud avec les animaux préhistoriques ? on l'a même retrouvé dans notre bibliothèque....lol !
Oncle Adouga mince, vous vous êtes fait coincer dans le tourisme de masse, dans le toujours plus d'effets spéciaux, de débauche de moyens. C'était un peu le piège, mais bon, de temps à autre, faut bien se lâcher et se faire plaisir, non? Autrement, le Max, on le salue tous très bien, on avait fini par s'y attacher, il faudra nous donner de ses nouvelles quand vous en aurez.
La fermière australienne À mourir de rire !!
b.combourieu Bon, c'est toujours aussi super, otre blog, mais avouez que ça mériterait d'être aliménté un tantinet depuis sucre. Vous embrasse quand même
marybo Ce parc a l'air tout simplement magique ! =) Vous êtes où maintenant? Tout va bien? Pour vous donnez des nouvelles nous aussi, Nico est au Parc Astérix aujourd'hui (un peu moins bien classé que votre Parc), on est rentrés de la Réunion. Il a une nouvelle idée de boîte, il faut qu'il vs mette sur le brainstorming de nom ça vous occupera vos voyages.:-) J'adore Paris en Août, je me balade et profite du beau temps. Envoyez nous des photos ! Plein de bises