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Désolé pour le retard dans notre mise-à-jour du site. On ne s'attendait pas à ce que le parc Yosemite soit un no man's land de la sorte. On se trouve littéralement dans le milieu de nulle part. Aucun accès internet à 30 milles à la ronde. Le petit magasin général (re)connaît la clientèle par leur prénom et s'informe du statut social de certains. « How's bachelor life ? »crie la caissière à l'arrivée d'un client. "Not bad, not bad at all actually" répond ce dernier. Je vous laisse déduire la signification de sa réponse. Le bureau de poste de El Portal où nous resterons pour les 3 prochains jours fonctionne à l'aide de petit casier en bois pour la distribution de courrier.
Donc, récapitulons…
Dimanche, 21 juin 2009. Soleil brillant, ciel bleu azur, 24 degré Celcius. Ça bat la température qu'on a eu au Québec depuis le début du printemps. On peut affirmer avec certitude que notre voyage a démarré du bon pieds. Les prochains jours s'annoncent magnifiques avec soleil radieuxet température tournant autour des 25 à 30 degré Celcius.
Le trajet de Livermore au parc Yosemite nous a fait découvrir toute sorte de paysage. On a d'abord traversé un champ d'éolienne. Livermore possède un de plus gros parc en Amérique du Nord. On a ensuite longé des vergers et divers arbres fruitiers, et gravi des montagnes jaunes comme l'a si habilement décrites Anne-Soso.Le périple s'est terminé par la montée d'une route sinueuse, source de nouveaux maux de coeur pour certains passagers.
Il est maintenant 14h00. Encore trop tôt pour demander les clés pour notre chambre d'hôtel. Nous poursuivons donc notre périple jusqu'au parc Yosemite. Surprise, l'accès est gratuit aujourd'hui. Il faut cependant avouer que les frais d'accès au parc sont plus que raisonnable : 20$ par voiture pour un séjour de 7 jours. Est-ce qu'un dirigeant de la SÉPAQ prend des notes ? Après avoir roulé 2 ou 3 km à l'intérieur du parc, on s'aperçoit aussitôt de l'immensité, de la « grandiosité » de l'endroit. Les photos du parc ne rendent pas justice à l'amplitude des montagnes en granite, des rochers qui ont pris des millénaires à prendre forment.Ce parc est vraiment particulier.
Nous nous dirigeons donc vers le Visitor Center, où nous attendent des guides très accueillants. Nous décidons de visiter le centre d'interprétation qui nous explique la faune prédominante du parc. Au menu : grizzlies, salamandre, lynx, renard, hibou, chevreuil, tarantule (Anne-Soso en parle encore…et se demande si les tarantules se rendent jusqu'à notre chambre d'hôtel). Saviez-vous que le parc est un endroit touristique depuis le milieu du 19e siècle et que les amérindiens ont été chassés de l'endroit par les blanc à pareille date ? Nous quittons le centre pour se rendre à la salle de projection dans laquelle on y joue un documentaire sur devinez quoi, le parc bien entendu. 20 minutes de repos complet pour le papa. On me dit que je ronflais durant le visionnement. Ma version des faits : je respirais fort tellement j'appréciais la qualité du documentaire. Ne me demandez pas de résumer le contenu cependant.
Après cette pause bien méritée, le décalage commence à se faire sentir, on se dirige vers Yosemite Falls. Sur le chemin, on s'arrête sur le bord d'un ruisseau pour se saucer les pieds et admirer le magnifique spectacle. Deux grandes chutes dévalent la falaise devant nous. On décide d'aller voir de plus près. En s'approchant, la température ambiante descend brusquement. On sent de fines gouttelettes se heurter aux parties du corps encore à découvert. La force de l'eau qui frappe les roches au bas est palpable. À notre retour que voit-on ? Un grizzlie qui dévale la pente en notre direction avant de s'arrêter. Tout un animal. Notre première expérience du parc est un prélude de ce qui nous attends.
Retour à l'hôtel, qui est en fait une chambre annexée à la maison/bureau d'un terrain de camping. Très chouette comme endroit. La petite terrasse adjacente nous permettra de prendre des repas le matin comme le soir.
Ça commence vraiment bien notre périple…
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