Dienstag, 8. Juli 2008, somewhere near to Akagera NP

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attention - comme je parle tout le temps francais ici - j'écris en francais cette fois.... désolée pour ceux qui ne comprennent pas...

Sorry guys, the following blog entry is in french...

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Je suis au lit avec Marine qui est en train de lire quelques pages avant qu'on éteigne la lumière. Demain matin il faut qu'on se lève tôt pour rendre visite au villagois d'un camp de refugiées construit par Care International et le ministère des affaires étrangères allemand il y a deux ans. On aimerait bien donner la possibilité aux gens de là-bas de profiter aussi des touristes qui viennent au parc national. Il faut souligner que la vie est très dur dans cette région sèche et chaude. Les habitants du village sont des rwandais qui étaient partis en Tanzanie il y a des dizaines d'années à cause du conflit entre Hutu et Tutsi au Rwanda. En 2007 le gouvernement tanzanien les a chassé dehors, ce qui fait qu'il sont aujourd'hui des refugiées dans leur propre pays.

Aujourd'hui on est déjà passé au village pour leurs annoncer qu'on reviendra demain matin pour leurs parler du tourisme et de nos idées. Et c'était tout simplement fou comment les gens étaient content de nous voir ! Partout où on allait, on était escorté par des dizaines des enfants avec de la poussière plein le visage qui nous saluaient en nous montrant leurs plus beaux sourires.

C'était impressionnant.

Les mots me manquent.

Mais il vont peut-être venir demain.

Bonne nuit.

Mercredi, 9 juillet 2008

Nous revoilà.

Il est 18h30, je viens de me laver les pieds.

On attend qu'on nous prépare notre diner.

Je vais essayer de résumer la journée, une longe journée qui a commencé avec le levé du soleil et qui s'est terminé avec son couché.

Ce matin vers 6heures et demi on prenait le petit déj. Il y avait un peu de pain et du nescafé. Comme j'ai mal dormi et n'avait pas beaucoup de faim, je me suis contentée avec très peu de pain et beaucoup de café.

Après on s'est mis en route vers le village - 1heure et demie de route. Cette route n'est pas asphaltée et mène a travers le parc national d'Akagera. Elle est très mauvaise.

Bon - je ne sais pas si c'était à cause du café ou cette bumpy road, tout ce que je sais c'est que j'étais très mal dans la voiture. En arrivant au village je n'en pouvais plus, tellement j'avais mal au cœur. Du coup je suis restée couchée dans la voiture pour plus que deux heures pendant que les autres ont travaillés avec les villageois. Ngabo et Cécile leurs ont expliqué ce que c'est du tourisme et ce que fait NDA. Cela a pris du temps et quand je les ai rejoint vers 11heures, toujours avec un estomac bizarre, ils étaient en train de danser pour montrer qu'ils étaient content qu'on soit venus nous intéresser à eux. Et quand Marine s'est mise à danser avec eux - c'était la folie ! Comme ils ont adoré de voir une musungu munyana danser !

J'aurais bien aimer danser avec eux, moi aussi, mais je me suis senti si faible que je ne tenais pas debout.

Mais j'ai décidé que manger le repas de midi avec les autres pourrait être bien pour me redonner de la force. Et la décision était bonne.

On mangeait des bananes cuites et du chèvre avec une sauce tomate qui était délicieuse dans une petite maison avec Betty et Pierre de « Care International » et quelques membres des coopératives locales. On goutait du lait frais et du lait caillé préparé à la façon traditionnelle tanzanienne. Le lait a été rempli dans des bouteilles dans lesquelles on a mis de la fumée avant de mettre le lait. Les bouteilles étaient très jolies - en bois avec des petits couvercles agaseke faits par les femme du village. Et le lait avait donc un gout de fumée, ce qui faisait bizarre pour une bouche européenne qui connaît le gout de la fumée seulement du jambon ou du poisson. Mais finalement c'était très bon et certainement quelque chose à voir pour nos futur touristes.

On a pris tout l'après-midi pour visiter les coopératives du village. On a regardé ce qu'il produisent, on a noté ce qui leurs manque pour améliorer leurs résultats et on a posé plein de questions. Pendant tout ce temps on était accompagnés par une grande partie du village.

Comme ces gens étaient sympathiques ! On a vraiment beaucoup envie de continuer le travail avec eux. Maintenant on va réfléchir ensemble, comment on pourrait introduire du tourisme dans cette communauté - les possibilités sont multiples….

… je vous tiens au courant en ce qui concerne le progrès dans ce village.

A la prochaine !

Tanja