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Nous débarquons en Nouvelle-Zélande à 5h du matin, heure locale ; le décalage avec la France est maintenant de 12h. L'immersion dans la culture du pays est immédiate : nous croisons une authentique sculpture maori avant même le coup de tampon sur le visa :
Les formalités administratives accomplies, notre première préoccupation est de récupérer le van que nous avons réservé depuis le Chili. L'agence vient nous chercher à l'aéroport et nous conduit devant la "bête" : un somptueux Campervan Toyota modèle 97, qui va nous accompagner jour et nuit pendant trois semaines :
C'est à l'arrêt que le véhicule montre tout son potentiel. En quelques gestes, le coin salon à l'arrière - destiné à accueillir nos futures rencontres de voyage - se transforme en une douillette chambre à coucher.
Nous étrennons notre nouvelle acquisition quelques minutes plus tard en filant vers le centre-ville d'Auckland. Il nous faut un peu de temps pour nous adapter au sens de circulation et à la position du volant, mais nous arrivons sans encombre dans un parking public.
Nous marchons dans le centre-ville toute la journée. Tout semble parfait : jolis parcs proprets, rues impeccables, population accueillante. Nous nous faisons notre premier resto, en commandant l'inévitable agneau.
Bien sûr, nous ne manquons pas de monter au sommet de la Sky Tower, la tour la plus haute de l'hémisphère Sud.
En haut, les "adrenaline junkies" ont la possibilité de faire une variante du saut à l'élastique. Pour les plus froussards, le plancher en verre permet de s'offrir, à moindre risque, le grand frisson.
En fin d'après-midi, faute de camping satisfaisant dans les environs d'Auckland, nous décidons de nous rendre directement vers l'étape suivante, 200 km au sud. Une mauvaise surprise nous attend en récupérant le van dans son parking : 30 euros pour 4 heures de stationnement ! On ne nous y reprendra plus.
Nous repartons pour 3h de route sur fond de paysage de carte postale.
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