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Ouvéa, la plus petite des trois îles Loyauté, s'étire verticalement au nord de la Grande Terre. Nous passons deux jours sur place, dans le camping le plus proche du fameux "Pont de Mouli". Nous posons les bagages et la tente près d'une plage sublime et nous dirigeons vers le pont.
Pas de chance : le vent souffle dans le mauvais sens, brassant le sable, ce qui nous empêche de voir le fond de l'eau. Mais le soleil brille et la baie est incroyable.
En patientant un peu, nous voyons passer sous le pont quelques raies et tortues.
Au camp, nous cassons la tirelire pour goûter une spécialité locale : le crabe de cocotiers.
Nous faisons la connaissance d'un groupe de 7 Toulousains de notre âge. Tous sont kinés fraîchement diplômés, et ont pris quelques semaines de vacances avant de débuter. Le courant passe bien. Nous les accompagnons pour une excursion vers les falaises au sud de l'île. L'excursion est très bonne.
Nous terminons par du snorkeling dans les lagons turquoises. En nageant autour du bateau, nous apercevons deux requins à pointes blanches, alignés au fond d'une crevasse. Le guide est rassurant : nous pouvons les approcher sans danger.
Nous rentrons au camp en fin d'après-midi pour y faire une rencontre incroyable : le Père Noël en personne, embarquant sur son bateau pour distribuer des cadeaux aux enfants du lagon !
C'est ce même Père Noël que nous retrouvons le soir même, débarrassé de son attirail. Étendu sur son hamac, la clope au bec, il goûte à un repos bien mérité.
Nous finissons la soirée autour de la tente, avec le groupe de kinés. Le premier réflexe au réveil est de retourner en direction du pont, accompagnés de nos amis.
Des ados ont envahis les lieux et enchaînent les figures de style.
Nous profitons de la plage pendant quelques heures, sous un franc soleil. Difficile d'imaginer une situation plus idyllique.
Nous devons quitter ce paradis en début d'après-midi, pour rejoindre l'aéroport. En traversant le pont de Mouli pour la dernière fois, une grande raie bondit hors de l'eau à deux reprises dans un grand claquement de nageoires.
Pour rejoindre l'aéroport, nous sommes pris en stop par un groupe de jeunes Kanaks. Ils parcourent la piste de terre à vive allure, nous déposent à bon port, puis s'excusent : "Désolés pour la vitesse, nous avions beaucoup consommés."
Nous montons dans un petit coucou de 6 places qui nous amène directement à Lifou.
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Marie M Un paradis terrestre? Manquerait plus que les kinés vous massent