Profile
Blog
Photos
Videos
La route qui mène à Luang Prabang depuis Luang Nam Tha est étonnamment rurale, alors qu'il s'agit, d'après nos cartes, de la plus importante du pays. Pendant les 9 h de trajet, nous ne quittons pas une petite route de terre qui serpente au dessus de vallées verdoyantes.
Luang Prabang, l'une des destinations-phares de l'Asie du Sud-Est, nous surprend par son accessibilité ; on a l'impression de se retrouver dans un grand village colonial, en bordure de Mékong.
Avec ses 33 temples bouddhistes, Luang Prabang est le centre religieux du Laos. Les moines sont omniprésents et donnent à la ville son atmosphère sacrée.
L'héritage français est très palpable... Jusque dans les moindres détails !
Nous commençons le séjour sur place par un saut au consulat du Vietnam afin d'y faire le visa en prévision de notre arrivée à Hanoi la semaine prochaine. Nous sommes vendredi, et nous découvrons que le bâtiment ferme ses portes le soir même pour une semaine... Nous lançons en catastrophe une procédure d'urgence pour récupérer le visa. On a eu chaud.
L'esprit délivré de toute contrainte administrative, nous retrouvons Aron et Peter, qui, de retour du marché, ont investi dans une spécialité locale : un alcool de riz dans lequel marinent un serpent et un scorpion.
Ensemble, nous grimpons la volée de marches qui relient le centre-ville au temple That Chomsi, en haut de la colline Phu Si.
On fait un tour dans un resto français, tenu par un couple de bretons. Plus loin, une épicerie propose d'improbables saucissons :
Nous passons la journée suivante à quelques dizaines de kilomètres de la ville, près des cascades de Kuang Si.
Le site est réputé pour la couleur particulière des piscines naturelles que forme le cours d'eau.
Ça faisait un moment qu'on avait pas vu de cascade digne de ce nom. Superbe.
De retour à Luang Prabang, nous profitons des derniers instants sur place en visitant quelques temples et en flânant au milieu des bâtiments coloniaux.
Notre prochaine étape est Phonsavan et sa mystérieuse "Plaine des Jarres".
- comments