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21 septembre 2008
Depart a 8h en direction de la ville d Iquique a 300km au sud d Arica.
C est un voyage de 4h ou le bus traverse des plaines desertiques avant d atteindre Iquique. Cette ville se trouve au bord de l ocean Pacifique. Elle est enserree a l est par des montagnes seches toutes proches de l arriere-pays.
Iquique est reputee pour ses vagues et pour le parapente. De nombreux parapentistes y font du soaring sur les immenses dunes situees proches de la ville.
Iquique s est developpe au 19eme siecle grace principalement a l exploitation des mines de nitrates.
Visite du centre ville, un peu mort car c est dimanche. Tout le monde se retrouve en fait sur les nombreuses plages de la ville. Je peux ressortir le short de bain et les tongs laisses au placard depuis le Bresil :)
Soiree tranquille et tres cosmopolite a l auberge de jeunesse en compagnie d australiens, chiliens, allemands, anglais, americains. C est comme une grande auberge espagnole et ce type d endroit fait du bien de temps en temps. On s y sent un peu comme a la maison .
22 septembre 2008
Visite de la ville abandonnee d Humberstone a 50km a l est d Iquique. C est une ville fantome inscrite au patrimoine mondial de l Unesco depuis peu. Abandonnee depuis 1960, elle s est construite sur l exploitation des nitrates de la region a la fin du 19eme siecle, avant de s effondrer avec la production des nitrates de synthese.
Il se degage une atmosphere special de ce grand musee a ciel ouvert. J y retrouve un peu l ambiance rencontree a Cuba dans les sucreries abandonnees du centre de l ile.
23 septembre 2008
C est une journee de transition avant de continuer plus vers le sud du pays, en direction de Copiapo a 20h.
Je trouve une banque le matin avec un peu de peine qui accepte de changer 2 de mes cheques de voyage.
Puis retour a l auberge ou je me decide a essayer de faire un petit bilan de ces 4 mois 1/2 de voyage. J y pense depuis un moment et la tache n est pas facile tellement je me rends compte que toutes les semaines ont ete denses, enrichissantes, et pleines de hauts bien plus que de bas.
Je n arrive pas a me focaliser sur une image en particulier. En realite c est une avalanche d images, de visages, de moments, de mots, de sourires, de lieux, de personnes....
Lucero, Fabien, Ryan, Isabel, Jean-Claude, Jose, Tom, Clement, Sylvain, Jose, Ron, Kevin, Sharon, Rico, Geise, Woong, Estelle, Ludivine, Camille, Mickael, Uli, Peter, Kasha, Peter, Paulo, Daisy, Amelie, Julien, Philippe, Celine, Pierre-Henri, Anne-Sophie, Joel, Rafael, Fiorella, Marcel, Lusan, Olivier, Emilie, John, Helle, David, Andrew, Luciana, Aude, Kyle, MAtt, Mirjiam, Marteen, Thorsten, Benjamin, Ariane, Thorsten, Peter, Matthias, Rico, Eilidh, Eliana, Daniella, Sebastian, FRanck, Reginaldo, Bruno, Terry, William, Bruno, Lisdeth, Frederic, et j en oublie, c est certain.
Pour ce qui est des lieux, je repasse en revue qqns des albums du blog. Et c est un sentiment curieux que de revoir certains passages deja si "loin" mais en meme temps si proches.
Voila un petit passage d un livre de David Mitchell, compagnon de route de ces derniers jours. Il decrit un backpacker du nom de Casper.
"Backpackers are strange, I have a lot in common with them. We live nowhere, and we are strangers everywhere. We drift, often on a whim, searching for something to search. We are both parasites. -...- Casper´s breed live in a host country that is never their own, and use its culture and landscape to learn, or to stave off boredom. To the world at large, we are both immaterial and invisible. etc"
ce qui donne en gros "les backpackers sont etranges. J ai beaucoup en commun avec eux. Nous derivons, souvent sur un caprice, cherchant quelquechose a decouvrir/chercher. Nous sommes tous les 2 des parasites. -...- Les gens comme Casper vivent dans un pays hote qui n est jamais le leur. Ils utilisent sa culture et ses paysages pour apprendre ou echapper a l ennui. Pour le monde en general, nous sommes a la fois immateriels et invisibles."
Il y a une grosse part de verite dans ce petit passage qui m a marque. Et on se rend compte que la destination n est finalement qu un pretexte pour parcourir toute la route qui represente l interet du voyage.
Je m apercois aussi qu avec tout ca, il est deja 18h30, et qu il faut que je me dirige vers cette Xeme gare routiere pour prendre le bus direction Copiapo.
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