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La fin de l'Ecuador en douceur…
Alors Riobamaba c'es LA ville sans aucun interet. Nous atterrissons la par defaut. L'idee du train est tombee a l'eau, et nous pensons inutile d'aller essayer de se perdre ailleurs, aussi nous avons choisi de faire le trajet vers Guayaquil en deux temps.
Nous ne trouvons pas l'hotel que j'avais repere sur le web mais nous l'avons pourtant cherche un moment, et pour cause : il se trouve a quelques dizaines de kilometres de la ville, pas dans la ville meme ! Mal explique sur le site web. Du coup nous passons une heure dans un cybercafe pour chercher une alternative et eviter a Mathis de marcher trop longtemps pour rien, mais difficile de trouver quelque chose. Ca s'annonce mal. Au final nous visitons des logements tous plus nuls les uns que les autres, et apres un longgggg moment, nous en choisissons un, que nous esperons ne pas etre le pire.
Le peu que nous ayons vu de la ville ne marchant confirme l'absence d'interet de ce lieu, et la galere des dernieres heures a fatigue tout le monde. Sophie meurt de faim, elle n'a pas mange depuis 24h, et quand Sophie a faim, ca decoiffe !
Minuscule, 4 lits superposes, le tout dans 5 ou 6 m2. Un bruit permanent d'un equipement non identifie de l'autre cote de la chambre, hum et plus tard un semblant d'odeur de gas. Colin pleure lorsqu'il voit la chambre, la fatigue sans doute…et tout sera oublie une fois restaure.
La chambre est nulle, il n'y a rien a faire, nous avons perdu notre temps et ces moments la du voyage ne sont pas marrants. Pour les eviter il faudrait arriver a tout prevoir a l'avance et ce n'est pas possible, ou depenser des fortunes pour des haltes rapides, ce qui n'en vaut pas la peine. Le voyage c'est souvent l'imprevu, au milieu d'un peu d'organisation, et la nous sommes dans un mauvais moment.
Le sommet est atteint vers 6h du matin, lorsque Colin hurle au moment ou son lit s'ecroule sur son frere, qui dort en dessous. Sophie et moi sommes quasi-instantanement debout (faut dire qu'on n'est pas loin…) pour soulever la planche defectueuse qui faisait office de sommier pour s'occuper de Mathis, Colin n'ayant rien. Coup de chance, hormis une seule egratignure , Mathis n'a rien non plus. Nous sommes furieux et avons eu tres peur. Le pire c'est que Sophie avait un doute sur la solidite des lits la veille et que je me moquais d'elle. L'employee de permanence de l'hotel est incapable de gerer l'incident, j'appelle la police, dont je n'attends rien de special, histoire de faire reagir le gerant de l'hotel et d'avoir l'impression de faire en sorte que quelqu'un soit alerte de l'incident. J'ai bien en tete de raconter notre mesaventure sur internet, histoire de faire fuir les clients potentiels, mais cet hotel est principalement utilise par des locaux et je n'arrivais sans doute pas a mes fins.
Nous partons vite de cet endroit pour rejoindre Guayaquil, ou nous passerons la derniere journee demain, le principal etant de reussir a prendre l'avion.
Voila comment se termine l'Equateur ; pas top.
Nous ne visitons pas Guayaquil, qui est pourtant la plus grande ville d'Equateur, preferant faire travailler les enfants. Il arrive parfois que les « hostels » fournissent un acces a une cuisine commune, ce qui nous permet de preparer nous meme notre repas. Nous en profitons ici pour se faire une bonne salade et rattrapper notre retard en legumes : que ce soit au Bresil ou en Equateur, la nourriture n'est pas mauvaise mais manque cruellement de legumes. Elle est souvent frite et peu diversifiee.
Moi j'ai en horreur de ne pas bouger et ces journees passees dans une guest-house, en dehors du diner ou d'une rapide sortie pour faire des courses, a faire le CNED m'enervent profondement.
Bref.
Depart pour le Chili, avec un vol pour Santiago, et des le jour suivant un autre vol pour remonter vers le nord vers le desert, a San Pedro de Atacama, une des regions les plus arrides au monde. J'ai cette fois-ci reserve un hotel a Santiago, ce que je fais toujours dans les villes ou nous arrivons en avion.
Nous zappons le Perou et la Bolivie car nous les avions déjà visite en 2010, et nous nous sommes donnes deux mois pour descendre le Chili et l'Argentine le long des andes puis de la Patagonie.
Ca devrait etre encore une jolie partie du voyage, avec un gros plein de nature, de ciel bleu, de soleil et de montagnes.
Mon espagnol s'ameliore lentement mais sans structure, sans cours c'est complique mais les petits progres suffisent a survivre au quotidien.
A bientôt our la suite des aventures chiliennes et argentines !
Bises a tous
- comments
gwen On oublie l'Equateur et on passe a la suite
Anne Joel & Family, We are reading and enjoying all your blogs and especially you photos. Maddie and Allie are jealous of Mathis and Colin's adventures ( though maybe not the crutches and the collapsing bed!). We are looking forward to seeing you in a few months and hearing about all of your adventures in person. XO Anne, Dennis, Maddie & Allie